La Lavande Vraie : Une plante extra polyvalente
7 septembre 2019« Nous nous efforçons chaque jour d’adopter les bons réflexes pour prendre soin de notre santé. Manger équilibré, ne pas fumer, avoir une activité physique régulière… Bref, ce que l’on entend partout. Mais avez-vous déjà réalisé que l’air intérieur de notre domicile pouvait être pollué ? Et que cette pollution pouvait être à l’origine d’effets néfastes sur notre santé sans que nous en ayons conscience ? Je vous propose de retrouver les bons gestes du quotidien à mettre en œuvre chez vous pour un intérieur plus sain. »
Tout d’abord, sachez que nous passons en moyenne 14 heures de notre temps à notre domicile. Si ce n’est plus pour les parents au foyer ou les personnes travaillant à la maison. L’air intérieur n’est pas toujours de la meilleure qualité qui soit et peut être pollué via de multiples sources : le tabac, les produits ménagers, les acariens, les poils d’animaux, les moisissures, les peintures et matériaux de construction… Lorsque nous aérons moins notre logement, et c’est davantage le cas en automne et en hiver, cette pollution intérieure s’accumule et peut finir par perturber notre santé. A terme, nous pouvons développer des allergies, souffrir de maux de tête, irriter nos voies respiratoires etc.
La première des choses à faire est donc d’aérer suffisamment son intérieur, c’est-à-dire au moins 10 minutes par jour, qu’il fasse chaud, froid, qu’il pleuve ou qu’il vente. Il faut nécessairement renouveler l’air intérieur pour réduire la concentration de polluants. Et si l’emplacement de votre domicile est soumis à une forte pollution extérieure, mieux vaut aérer entre 8h et 10h du matin pour éviter le pic de pollution de 11h. De plus, en fonction de vos activités intérieures (bricolage, ménage, cuisine, séchage du linge et autres), pensez à aérer davantage, pendant et après ces activités. Point important, pensez à garder vos enfants éloignés d’une fenêtre ouverte et maintenez une surveillance permanente. Enfin, évitez les déperditions d’énergie et pensez à éteindre ou baisser les chauffages à proximité des fenêtres ouvertes. Une façon supplémentaire d’aérer sa maison en continu et sans trop d’effort est de s’assurer d’une bonne ventilation naturelle par vos bouches d’aération ainsi que de vous équiper d’une ventilation mécanique type VMC. Pour une ventilation efficace, dépoussiérez régulièrement vos grilles et vérifiez qu’elles ne soient pas bouchées ou cachées derrière vos meubles.
Une fois cette première étape inscrite dans votre quotidien, il vous faut réduire la quantité de polluants dans votre domicile en vous attaquant à la source pour préserver votre santé dans la durée.
1ère source de pollution de l’air intérieur : Le Tabac
Des milliers de personnes décèdent chaque année de tabagisme passif. La fumée de cigarette s’incruste dans tous les tissus de votre domicile (rideaux, canapés, moquette, tapis…), sur vos vêtements, et sont libérés continuellement dans votre espace de vie. Le meilleur moyen d’éviter cela est de sortir en extérieur pour fumer et si possible de porter un vêtement dédié à cela, que vous retirerez en entrant chez vous.
Appareils de combustion à gaz, pétrole, charbon ou bois : Emission de monoxyde de carbone mortel
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux qui résulte d’un dysfonctionnement de combustion au sein d’un appareil de chauffage ou de production d’eau chaude. Inodore, invisible, non irritant, toxique et mortel, ce gaz prend la place de l’oxygène dans le sang et nous asphyxie en toute discrétion, le tout en moins d’une heure. Il nous intoxique en provoquant des maux de tête, des nausées, de la fatigue voire même un coma ou le décès dans les cas les plus graves. Pensez donc à faire vérifier chaque année vos appareils à combustion et respectez scrupuleusement les consignes d’utilisation. Si vous êtes tentés d’utiliser un chauffage d’appoint mobile cet hiver pour vous réchauffer davantage, n’oubliez pas que ces appareils sont conçus pour une utilisation de courte durée.
Travaux, bricolage et aménagement : Émanation de substances toxiques
Les peintures, colles, résines et autres décapants chimiques que nous utilisons à l’occasion de travaux de bricolage à notre domicile sont susceptibles de libérer des substances toxiques dans notre air intérieur. Travaillez donc en extérieur dans la mesure du possible sinon aérez un maximum pendant toute la durée des travaux, protégez-vous bien à l’aide de gants, d’un masque et de lunettes et aspirez régulièrement les poussières émises. De même, de nouveaux meubles en bois, et particulièrement ceux en aggloméré, peuvent dégager des éléments nocifs. D’ailleurs, il est très régulièrement mentionné sur les notices explicatives d’aérer les pièces plusieurs jours après l’installation de ce mobilier. Il faut donc bien les respecter. De nombreux cas d’intoxication d’enfants ont été relevés ces dernières années suite à l’installation d’un nouveau lit ou de nouveaux meubles de rangement en bois dans les chambres à coucher. Restez donc vigilants.
Les produits ménagers : Des risques directs pour la santé
Nettoyant pour le sol, liquide pour les vitres, spray à la javel, anticalcaire… Ces produits ménagers utilisés quotidiennement nous mettent en contact directement et indirectement avec une quantité astronomique d’ingrédients chimiques nocifs, corrosifs et/ou toxiques. Au final, ils sont la cause de brûlures, d’allergies, d’irritation des voies respiratoires voire même d’intoxications pour l’utilisateur et pour les personnes vivant dans le foyer. L’idéal est d’aérer encore et encore pendant et après votre session de nettoyage et de se limiter à quelques produits essentiels, qu’il faudrait choisir les plus naturels possible. Pour éviter également de (très) mauvaises surprises, ne mélangez jamais deux produits ménagers ensemble, et principalement avec la javel, au risque de générer des gaz toxiques que vous serez susceptible d’inhaler. Et pour les friands des bonnes odeurs, sachez que les bougies parfumées et autres bâtons à faire brûler représentent l’une des plus grandes sources de pollution intérieure en raison de la combustion de substances nocives. A éviter donc, surtout le soir avant le coucher, et préférez un mode de diffusion passif avec des substances naturelles.
Animaux de compagnie et carpettes à poils : Sources d’allergènes et d’acariens
Les allergènes d’animaux sont de microscopiques molécules présentes dans la salive ou sur les poils de nos amis à poils. Ils peuvent potentiellement se retrouver dans toute la maison et rester incrustés sur les tapis et les moquettes. Sources considérables d’allergies telles que des rhinites, des atteintes respiratoires ou des conjonctivites, mieux vaut limiter la circulation des animaux dans les chambres à coucher surtout si vous avez un terrain allergique. Concernant les acariens, ces petites bêtes quasi-invisibles à l’œil nu, ils se développent dans la literie, les tapis, les moquettes et autres tissus d’ameublement. Pensez donc à régulièrement les dépoussiérez, les aérer et changer régulièrement votre literie.
L’humidité : Apparition de moisissures
Ces petites tâches vertes à noires fleurissent très souvent sur les murs, les plafonds, les sols en cas d’humidité excessive. Elles peuvent présenter un risque allergique et toxique dépendant des espèces qui se développent. Nos salles de bain et cuisine sont souvent les premières servies mais des infiltrations ou un dégât des eaux peuvent contaminer les autres pièces de la maison. Pensez donc à bien aérer ces pièces et lessivez et désinfectez rapidement en cas d’apparition de moisissures.
Vous êtes désormais parés pour assainir votre espace intérieur et mieux vivre au quotidien tout en vous évitant l’apparition de problèmes de santé.
Alors prenez soin de (chez) vous…Laurie